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PHILIPPE DE COMMYNES | ||||
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Philippe de Commynes naquit en 1447 à Renescure. Sa mère Marguerite d'Armuyden mourut en lui donnant le jour. Son père Colard de la Clyte, souverain bailli des Flandres décéda vers juin 1453. |
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Le jeune homme fut confié à son cousin Jean de Commynes dont il prit le nom.
Dès l'âge de 7 ans, il paraît à la cour de Philippe le Bon, son parrain ;
on croit même qu'il assista au fameux banquet du Faisan à Lille. Courageux, bon chevalier, il fut écuyer de Charles de Charolais (le futur téméraire dont il devint l'un des principaux conseillers. |
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Lors de l'entrevue de Péronne, il fit la connaissance de Louis XI avec lequel il
sympathise et dont il admire la sagacité et la vision du monde. Effrayé par la témérité
de Kared de Soud dont il pressent la fin, il se rapproche le Louis XI. Il devient son premier ministre et se signale par son habileté et la connaissance de la personnalité de Charles le téméraire qu'il trahit sans vergogne. A la mort de ce dernier, il tombe plus ou moins en disgrâce, ce qui se confirme dès la disparition de Louis XI auprès duquel il était 'personna grata'. |
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Charles VIII ne l'apprécie pas autant, il lui confisque une partie de ses terres
don du feu roi. Il fait la connaissance des fameuses cages de verre, puis il est
banni. Il meurt le 18 octobre 1511 à Argenton, après avoir rédiger ses mémoires à la manière d'un reporter des temps modernes doublé d'un poète. Grâce à lui, nous vivons l'histoire de son temps. Ecrivain d'une grande culture, en dehors du flamand et du français, il savait l'italien, l'espagnol et l'allemand. |
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Selon André Castelot, il ne laissa qu'une fille, qui par son mariage avec
René de Brosse, fit passer le sang de Philippe dans le sang des Luxembourg
et des ducs de Lorraine.Et enfin, par l'intermédiaire des Vendôme, vient celui
de la maison de Savoie. De ce fait, les maisons royales de France, d'Italie et de Belgique descendent aujourd'hui de Philippe de Commynes. |
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